ARTICLES PUBLIÉS DANS LE FERDINOIS
L’Association du lac William a fait paraître de petits articles qui se sont échelonnés d’avril à septembre de l’année 2022. Parmi les sujets, nous avons parlé du nouveau logo, accueilli une agente de sensibilisation à l’environnement du lac William, souligné notre participation à l’activité de la Pêche aux déchets en invitant des plongeurs de l’Aquarium de Québec, expliqué les différentes bouées présentes sur le lac, discuté de la qualité de l’eau et finalement en quoi consiste un milieu humide.
Voici les articles parus dans le journal mensuel de la Municipalité de Saint-Ferdinand
L’Association du lac William a un nouveau logo plus actuel, dynamique et épuré – AVRIL 2022
- La lettre «A» représente l’Association, la montagne ou l’habitat pour ses résidents et riverains du lac;
- La lettre «L» pour le lac, un bras pour ses membres à la défense du lac;
- La lettre «W» pour William, les vagues ou l’eau.
- Les formes arrondies ont tendance à ajouter une sensation de rythme et de mouvement, et elles représentent des émotions positives comme la joie et le bonheur.
En 2022, l’environnement nous préoccupe, principalement la santé de l’eau de notre lac. Garnissons notre bande riveraine. Pour ce faire, l’ALW organise une vente d’arbustes et de vivaces. Toutes les infos se trouvent sur notre nouveau site Web associationlacwilliam.ca
Notre emploi d’été – mai 2022
Agente de sensibilisation à l’environnement du lac
Pour la quatrième année, l’Association du lac William emploie un étudiant pour sensibiliser la population et les plaisanciers à notre bel environnement. Les contributions financières d’Emploi Été Canada et des Caisses Desjardins nous permettent d’accueillir Matisse Vaillancourt pour une deuxième année. Le comité directeur est très fier de cette belle continuité.
Matisse, étudiante en nutrition clinique à l’université Laval, est également une athlète de triathlon. Elle connaît bien le lac William pour y nager régulièrement. L’an dernier, Matisse a rencontré plusieurs citoyens afin de les sensibiliser aux moyens de protéger notre lac et elle a produit un dépliant qu’elle a remis aux personnes rencontrées. De plus, elle a produit quelques vidéos entre autres sur les algues bleues, algues que nous voyons de plus en plus dans notre lac. Matisse estime que cette richesse qu’est NOTRE lac se doit d’être protégée par chacun de nous et que chaque petit geste compte.
Alors vous la verrez circuler dans la région, active sur les réseaux sociaux dont la page Facebook de l’association de la mi-juin à la mi-août. Peut-être même la verrez-vous nager sur son heure de diner! N’hésitez pas à aller à sa rencontre. Bienvenue Matisse et bonne saison estivale à tous!
des plongeurs – mai 2022
Lors de la journée « La pêche aux déchets » du samedi 28 mai prochain, l’Association du lac William a sollicité la participation de l’Aquarium de Québec.
En effet, une dizaine de plongeurs viendront explorer le fond du lac et y ramasser des déchets. La marina sera un des sites ciblés puisqu’il s’agit du point de rassemblement pour cette journée d’activités. Afin d’assurer la sécurité des plongeurs, nous demandons aux plaisanciers de faire preuve de vigilance lors de leurs déplacements dans ce secteur. De plus, la présence de l’AQUAVAN permettra aux petits comme aux grands de se familiariser avec différents poissons, des fonds marins, etc.
Bienvenue à tous!
bouée et code de navigation sur le lac william – juin 2022
Dans le but d’améliorer la sécurité et de conserver notre lac en santé, diverses bouées sont installées et un code de navigation est publié afin d’informer adéquatement les usagers du lac.
Des bouées indiquant la présence de myriophylle incitent les plaisanciers à ne pas naviguer dans ces zones. Cette mesure sert à éviter que les hélices de bateaux, ou toutes autres embarcations, coupent les têtes de ces plantes car c’est ainsi qu’elles peuvent prendre racine ailleurs et se répandre partout sur le lac. Des bouées blanches sont présentes tout autour du lac et situées à 100 mètres de la rive. Ces bouées indiquent que la vitesse ne doit pas dépasser 10 km/h dans cette zone. Tous les départs des quais doivent se faire perpendiculairement à la rive afin de rejoindre rapidement la partie plus profonde du lac minimisant ainsi le brassage des sédiments et l’impact sur la faune aquatique.
Des bouées rouges et vertes délimitent un corridor de passage dans la partie la plus étroite et peu profonde du lac. Des bouées blanches de haut-fond sont également présentes dans ce secteur. Entre ces bouées, la limite de vitesse est de 10 km/h car il y a peu d’espace pour rencontrer en sens inverse. Toutes les bouées blanches, ainsi que les rouges et vertes, seront dotées d’un système d’éclairage afin de mieux les repérer lors de la navigation nocturne.
Une zone de wakeboard et wakesurf devrait être délimitée par des ballons orange. Elle est située dans la partie la plus large du lac, afin d’atténuer l’impact des vagues surdimensionnées, générées par ces activités. Ce type de vagues a un effet très négatif sur l’érosion des berges et occasionne un très grand risque de chavirage pour toutes autres embarcations.
Le code de navigation est disponible sur le site de l’Association du lac William, sur le code QR de la vignette et également en version pamphlet.
Il est primordial que chacun se sente responsable et respecte les règles afin de profiter harmonieusement et en sécurité de notre plan d’eau.
Assemblée générale annuelle de l’ALW le dimanche 3 juillet
Vous êtes invité à y assister et celle-ci aura lieu au Manoir du lac William à 9 h.
Vous pourrez devenir membre 2022 sur place en cotisant à l’entrée : 20 $.
Adhérez à l’ALW : https://www.associationlacwilliam.ca/devenir-membre/
CONSEIL D’AUTOMNE – Septembre 2022
Vous pourrez devenir membre 2022 sur place en cotisant à l’entrée : 20 $.
Vagues et sédiments – juillet 2022
L’Association du lac William a, dans sa mission, de préserver la santé du lac William. Notre lac est très achalandé : la mise en place des vignettes a permis de mettre un chiffre sur ce que d’aucuns soupçonnaient. Souvent les résidents confient éviter d’aller sur le lac en milieu de journée les fins de semaine : ça brasse trop. La nature elle-même génère ses vagues. Toutefois, elle ne génère pas de vagues avec une grande colonne d’eau : le fond marin à plus 1 ou 2 mètres ne sera que peu ou pas brassé. L’eau redeviendra claire sitôt que le vent diminue. Les activités nautiques sont de plus en plus variées. Qu’elles soient sans moteur ou motorisées, elles ont un impact plus ou moins grand sur l’environnement.
Les bateaux générant une forte colonne d’eau quand ils circulent à moins de 6 mètres de profondeur raclent le fond du lac et les sédiments qui y sont déposés se retrouvent en suspension. D’où une eau trouble. Ceux qui demeurent près du lac ou qui ont l’occasion d’observer le bord du lac lors d’une journée de grand achalandage vont constater que l’eau est trouble. Des sédiments dans le fond d’un lac est tout à fait normal. Au lac William, toutefois, l’apport de sédiments fins est passablement plus important qu’ailleurs dans la province. On doit faire avec. Toutefois, les sédiments remis en suspension absorbent la chaleur du soleil. Un lac plus chaud favorise la croissance des algues. D’où les algues bleues que l’on voit apparaître par temps chaud, après une grosse pluie. La chaleur de l’eau, sa turbidité, le phosphore remis en suspension, voilà la recette des algues bleues. C’est pourquoi, l’ALW a à cœur d’encourager tous les amateurs de sport générant une grande colonne d’eau à utiliser la zone vis-à-vis le village pour pratiquer leur sport. Pas parce qu’on veut empêcher les gens de profiter du lac, mais simplement parce que ce type de sport a un gros impact sur un petit lac comme le nôtre. Les études démontrent que circuler avec les ballasts remplis et ajouter des ailerons (pour augmenter la vague) ne devraient jamais être fait ailleurs qu’à 300 mètres des berges, soit, pour le lac William dans la zone recommandée.
L’Association du lac William compte sur chacun de vous pour l’aider dans sa mission de préservation de nos eaux.
Agente de sensibilisation
Grâce au programme fédéral Emploi d’été Canada nous avions embauché l’an dernier une excellente candidate : Matisse Vaillancourt. Elle a sillonné la campagne, le village et la zone riveraine afin d’expliquer tout ce qu’on peut accomplir pour protéger notre lac. À notre plus grand plaisir, elle a accepté de revenir cet été afin de continuer son travail éducatif auprès de la population. Elle est active sur le Facebook de l’ALW, sur la conception de petites vidéos informant sur différentes problématiques. Vous pouvez la joindre à l’adresse suivante : matissealw@hotmail.com.
Vous êtes également invités à devenir membre de notre association en allant sur notre site Web : www.associationlacwilliam.com
Qu’est-ce qu’un milieu humide et pourquoi le préserver? – Septembre 2022
Immergés par de l’eau, ils sont le berceau de la diversité biologique.
Ils fournissent l’eau et la productivité primaire dont un nombre incalculable d’espèces de plantes et d’animaux en dépendent pour leur survie. Ils peuvent prendre la forme de tourbières, de marais, d’étangs et peuvent avoir une petite ou une grande superficie.
La régulation écologique d’un territoire, la séquestration de carbone, des habitats pour la biodiversité et la prévention d’inondation sont au nombre de leurs fonctions.
Saviez-vous que les Québécois seraient prêts à faire un don annuel de 42,55 $ à un organisme environnemental local responsable de la restauration des milieux humides?
Civisme
Les plans d’eau au Québec sont de plus en plus achalandés lors des périodes chaudes de l’été. Les plaisanciers veulent s’amuser et profiter du lac. Ici, au lac William, on observe plusieurs manques de civismes… Les motomarines filent à toute allure près d’embarcations. Les bateaux passent tout près des kayaks, des planchistes et des nageurs. Les bouteilles d’alcool sont jetées à l’eau. Cette problématique entraîne son lot de conséquences à la fois sur l’environnement que sur la sécurité des utilisateurs.
Les foyers qu’on installe près du lac sont charmants le soir venu. Toutefois avec la variation rapide de notre lac, il est important de s’assurer qu’il soit installé à distance non submersible.
Avec l’arrivée de l’automne, nous vous rappelons qu’il est primordial de ramasser vos feuilles et de ne pas les jeter au lac. Déjà la nature le fait et la décomposition augmente les sédiments qui se déposent dans le fond du lac.
Notre lac est également très prisé en hiver. Un geste important de civisme est de s’assurer de ramasser tout l’équipement requis lors d’une journée sur le lac au départ. Tout ce qui resterait se ramasse dans le fond du lac avec les conséquences qu’on connait.
Un simple geste peut faire une énorme différence, merci de votre collaboration!
La qualité de l’eau au lac William et les algues – Août 2022
Comment évalue-t-on la qualité de l’eau d’un lac ?
Pour la plupart des gens, un lac présentant une eau fraiche, où on voit le fond, sans trop de plantes et qui ne dégage pas d’odeur rencontrera leurs critères de base.
Scientifiquement on évalue la qualité comme étant d’oligotrophe à hypermétrophe. On parle alors d’eutrophisation soit du vieillissement du plan d’eau. Le mot eutrophisation vient du grec eu et trophê signifiant respectivement bien et nourriture.
Quand on regarde le lac William, visuellement et par les analyses qui y sont faites, on constate qu’il est envasé tant dans le fond du lac que dans son littoral, que le phosphore demeure plutôt élevé, qu’il y a beaucoup de plantes et d’algues, que la transparence de l’eau diminue d’année en année et que dans les eaux les plus profondes du lac, il n’y a plus d’oxygène.
Il est normal et sain de retrouver des plantes dans le fond d’un lac : les poissons aiment s’y cacher et frayer. Toutefois ce qu’on observe au lac William est l’abondance de plantes : non seulement du myriophylle à épi mais d’autres sortes tels l’élodée du canada, le potamot de Richardson, etc., qui sont si bien nourries qu’elles en deviennent envahissantes. Le lac William est qualifié scientifiquement parlant de lac méso-eutrophe, c’est-à-dire ayant un vieillissement avancé.
Depuis plus de 10 ans, le lac William fait partie du Réseau de Surveillance Volontaire des Lacs (RSVL) et la surveillance des paramètres de phosphore, oxygène dissous, chlorophylle, transparence confirme la qualité décroissante de nos eaux.
Le phosphore, ça vient d’où?
L’apport en phosphore provient beaucoup de l’homme : fumier, usage de produits ménagers ou engrais contenant du phosphore, etc. Ce phosphore nécessaire à la croissance des plantes, lorsqu’en surplus, se retrouve lessivé des champs lors de grosses pluies. Arrivé au lac, il se dépose au fond de l’eau. Jusque-là, pas trop de dommage. Mais lorsqu’il est remis en suspension par le brassage de l’eau, il devient disponible pour nourrir les plantes naturellement ou non présentes dans l’eau.
Qu’est-ce qu’on peut faire?
Il faut être conscient de notre rapport avec le lac : la qualité de la bande riveraine qui permet de retenir le phosphore au bon endroit, le brassage de l’eau en circulant à vitesse réduite en dedans de 100 mètres et en faisant des sports générant une grande colonne d’eau à plus de 300 mètres des berges et dans des eaux de plus de 6 mètres, la déforestation faite de manière respectueuse avec l’environnement de sorte que les sols ne soient pas mis à nus, l’épandage de fumier fait avec une bande riveraine permettant de capter les eaux de ruissellement.
Quelle est la différence entre les algues et les plantes aquatiques?
Comme dit précédemment, il est tout à fait normal qu’il y ait des plantes aquatiques dans un lac. C’est lorsqu’elles sont trop bien nourries qu’elles deviennent dérangeantes. La plus nuisible demeure le myriophylle à épi qui se reproduit facilement par la simple fragmentation de ses tiges (par hélice, rames ou pagaies). Avez-vous déjà essayé d’arracher un plant de myriophylle? Ses racines sont très difficiles à extraire du sol. Il faut d’ailleurs brûler les plants et ne surtout pas les composter.
Les algues, quant à elles, sont souvent microscopiques et se retrouvent souvent en 3 catégories principales : les cyanobactéries, les algues diatomées, et les algues vertes. Habituellement invisibles pour l’œil, certaines conditions les rendent visibles : une eau chaude, riche de nutriments, une pluie abondante, un faible courant.
Les algues vertes font partie de l’écosystème normal d’un lac mais en trop grande quantité, elles deviennent nuisibles parce bloquent les rayons du soleil privant les autres plantes et les poissons de lumière. De plus, en se décomposant, elles diminuent l’oxygène disponible pour les autres espèces. Et cela, sans parler de l’aspect socio-économique et de santé publique que représente un lac riche en algues bleues ou vertes.
Conclusion : faisons tout ce qu’on peut pour limiter le phosphore dans le lac et d’éviter de remettre en suspension ce qui est déjà là!
Vous êtes également invités à devenir membre de notre association en allant sur notre site Web : www.associationlacwilliam.com
l’ensablement
un enjeu
l’étang stater à gauche et le lac à la truite d’irlande
Haldes minières se déversant dans la rivière Bécancour en amont du lac à la Truite D’Irlande.